Tu n’es pas tes pensées. Personne n’est ses pensées. Tu es au-delà de tes pensées.
À tout moment, tu peux prendre du recul par rapport à tes pensées et voir que tu es et existe au-delà d’elles. Que la plupart de nos pensées sont érigées par l’ego. L’ego qui cherche à survivre coûte que coûte. L’égo qui s’est construit, depuis le début de ta vie, en attrapant tous les événements extérieurs pour en faire des événements intérieurs. La douleur devenant la souffrance. L’attente devenant l’impatience. Le fait devenant l’obstacle. L’idée devenant la croyance. À l’origine, l’ego est là pour te maintenir en vie. Il se souvient et te rappelle afin de te protéger. Il ne vit que du passé et de l’avenir. Dans le présent, il n’a aucune substance. Il est comme la bobine de film ancienne. Il ne peut que projeter ce qu’il a déjà imprimé sur son négatif. Puisqu’il est très efficace et prévenant, quand on lui laisse la place, il devient envahissant et prévoyant. S’il n’a pas la réponse, il refuse d’abdiquer. Il la cherchera tout de même dans sa banque de négatifs et y repérera ce qui se rapproche le plus de ce qui est en train de se vivre actuellement et il y puisera les réponses. Dans tous les cas, sauf pour des questions de survie physique du corps (comme ne pas se brûler au feu de camp comme on s’est déjà brûlé au poêle), il ne saura pas fournir la bonne réponse. Mais il le fera tout de même. Voilà comment les croyances limitantes, les appréhensions et les pensées pessimistes naitront. De ces dernières émergeront des émotions désagréables qui te renforceront dans l’idée qu’il est nécessaire de te protéger des dangers à venir. L’ego est bienveillant de sorte qu’il sera hyper vigilant pour t’éviter des douleurs. Mais comme un parent hyper protecteur, il te créera des souffrances. L’ego, dans notre état de non conscience, a été si bien entrainé qu’il fonctionne en mode automatique; il vogue d’habitude en habitude, de déjà-vu en déjà-vu. On est si confortable en sa présence qu’on en vient à croire qu’il est nous. Nous ne sommes pas notre ego. Il n’est pas nous non plus. Nous sommes au-delà de l’ego. Appelons cette part : l’être. Nous «sommes». L’être est accompagné de l’ego, mais il ne l’est pas. L’être est conscience. La conscience est au-delà de toute pensée, bien qu’elle englobe la pensée. La conscience est intuition, imagination, création, vie. Elle peut donc apporter des vues nouvelles sur les événements quotidiens. Elle peut : voir, comprendre, choisir et créer. Elle n’est pas limitée par ce qu’elle sait comme l’ego qui ne peut que : se rappeler, savoir et réagir. L’être est par sa nature : serein, joyeux et sain. Tout ce qui est autre est une perception de l’ego. L’ego est tout de même bien malin (on lui a offert des jours et des jours d’entrainement). Il sait cultiver et récolter ce qui le nourrit pour se fabriquer une identité forte. L’ego « souffrance » sait fabriquer (par ses actions et ses pensées) le malheur, la peur et les pensées négatives qui l’entraineront dans la souffrance. Je te l’ai dit, il est malin. L’ego « orgueil » sait fabriquer le doute, le malaise, la surestime pour se repaitre de ces énergies. L’ego « victime » sait provoquer et voir tous les malheurs qui l’accablent. Il sait avec qui « collaborer » afin de fabriquer toujours et encore plus de raisons de faire pitié. L’ego « maladie » sait se projeter et construire sa propre douleur, la nourrir pour l’entretenir et obtenir un jardin rempli de maux à cueillir. L’ego « raison » sait s’entourer d’idées toutes faites, bien rodées et solides pour exercer sa puissance et réduire les idées autres en poussière avec laquelle il se nourrira. L’ego « prestige », l’ego « spirituel », l’ego … sont tous habiles. Ils sont de puissants moteurs fabriquant l’énergie dont il se repaissent. Et l’outil de prédilection de l’ego quel est-il? C’est le mental. Pourquoi l’ego aurait-il choisi un outil de moindre envergure? Il utilise l’outil le plus prestigieux et le plus efficace aux yeux des hommes : la pensée rationnelle. Et avec quel outil a-t-il bâti son jeu de pouvoir? L’émotion. Outil de faiblesse par excellence aux yeux des hommes. Il utilise la pensée pour provoquer l’émotion et cette émotion nourrit de nombreuses pensées qui provoquent de nouvelles émotions. C’est un cercle vicieux sans fin. Un cercle sans fin, jusqu’à ce que l’être soit, que la conscience advienne et crée le recul nécessaire à l’arrêt du jeu. Et que durant cet arrêt de jeu, le constat se fasse que toute nourriture extérieure est inutile puisque l’être est déjà plein en SOI. Est déjà sérénité, joie, amour et vitalité. Toute pensée se rappelant; se culpabilisant; se projetant; créant l’envie, l’ennui, la tristesse, la peur, la colère, toutes deviennent alors inutiles. C’est le début du cercle vertueux. L’ego sait la force de la colère comparée à la frustration; celle de la dépression comparée à l’ennui; celle de la jalousie comparée à l’envie. Il sait se nourrir des énergies les plus vives et les plus nourrissantes. Et ce qu’il ne peut trouver sur lui, il ira le chercher ailleurs en le provoquant. Allant à la pêche là où il sait que le plus grand gain se trouvera. C’est ainsi que l’ego « orgueil » se nourrira de l’ego « victime », que l’ego… La peur est l’énergie la plus puissante. Après l’amour. Voilà pourquoi la peur est partout, est vécue et provoquée à toutes les sauces : inquiétude, angoisse, remord, anxiété, pessimisme… Saisir que nous ne sommes pas notre ego est le début de la lumière. Saisir que nous ne sommes pas nos pensées est le début de la sérénité. Saisir que nous fonctionnons en mode automatique est le début de la libération. Saisir qu’être est tout et suffisant à la fois est très libérateur. Mais quand on commence à saisir cela, l’ego qui veille voit la menace venir. Il réagit alors fortement pour rétablir ou maintenir l’équilibre qu’il s’est créée. L’inconfort et la peur qu’il fabriquera seront souvent fois suffisants pour nous faire reculer sur le chemin de la conscience vers la non conscience. Mais si on est prévenu de cela, si on a compris que la peur, la colère, la frustration, l’exaspération, la rage, le déni ou la toute-puissance ressenties sont tous des effets de l’ego qui croit être en train de mourir, on saura prendre du recul et ne pas écouter ces émotions et ces pensées. La conscience est le but et le chemin à la fois. Dis à ton ego qu’il ne va pas mourir, que tu as besoin de lui pour ta survie physique et pour t’identifier en tant qu’individu dans ce monde où nous sommes toutes les gouttes d’eau d’un même océan. Rassure-le et dis-lui qu’il sera et existera toujours en dehors de la peur. Dis-lui qu’il y a un petit nid en toi qui est sa juste place et qu’il s’y trouvera bien, au calme et qu’il pourra y assurer sa pleine et nécessaire vigilance. Explique-lui encore que ce nid a pour nom «lâcher-prise» et qu’il sera douillet et nourricier. Que là aussi est le confort et que s’il laisse aller les habitudes passées, l’une à la suite de l’autre, le vide ne sera pas. De nouvelles habitudes seront créées et lui apporteront le même confort. Oui, on peut se reposer et être encore dans la vigilance. Même que la vigilance est plus vive quand on est calme. Dis-lui qu’il n’en sera que plus fort. Et dis-lui encore qu’il aura un ami pour lui tenir compagnie. Cet être qui respirera enfin dans toute sa splendeur le laissera se nourrir à sa source toute puissante. Car la joie et l’amour sont les forces les plus vives de cet univers. Elles sont les forces réelles. Elles n’ont pas à être attendues ou créées, elles sont déjà là. Là, en tout, en toi, en nous. Il ne faut qu’ouvrir les yeux pour les sentir et les voir à l’œuvre. Elles sont. Et tu es. Brigitte
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Ça y est , je fais mon coming out! Je sais, je sais, cette expression est utilisée pour tout autre chose, mais je me sens vraiment comme ça, je sors du placard sociétal. Je fais mon coming out spirituel (Je ne peux pas croire qu’en 2023 on soit encore gêné de parler de ses croyances, de sa vision de la vie et de ses valeurs, mais c’est le cas, en tout cas, pour moi.). Mais là, ça y est, je fais mon coming out! Mais en fait, je l’sais que j’ai peur pour rien parce qu’il y a des milliers de gens qui pensent comme je pense, qui croient en ce que je crois, mais qui eux aussi n’osent pas le crier sur tous les toits. À cette époque dans laquelle ont a été élevés avec tous les systèmes religieux qui ont été poussés en bas de l’échelle, et Dieu qui a été jeté avec l’eau du bain, ça fait peut-être zen de dire qu’on croit en Dieu, mais ça ne fait pas très contemporain. Dernièrement, je me suis prise un soir en flagrant délit de récitation de prière. (Êtes-vous de ceux qui, jeunes, récitaient une prière par cœur avant de vous endormir le soir? Je suis de ceux-là.) Réciter une prière apprise par cœur c’est comme un doudou, un pense-bête qui arrête le cerveau de penser. Quand Dieu a pris le bord du trou du bain, j’avais arrêté de réciter le Notre Père ou le Je vous salue Marie en m’endormant parce que je n’y croyais plus. Ces divines comptines rassurantes, je ne pouvais plus les utiliser : elles étaient chargées d’une histoire, mais cette histoire je n’y croyais plus. Je ne pouvais donc plus réciter banalement ces prières juste pour m’endormir; cela choquait les oreilles de ma conscience. Et là (je reviens à ce fameux soir de flagrant délit), je me suis mise à faire le tour mental des prières que j’avais éliminées de ma vie (ça revient tout seul ces p’tites bêtes là!). Donc, le Je crois en Dieu m’est revenu. Tout en le récitant, je me mets à être attentive à chaque parole et voici que je me suis mise à le décortiquer ce Je crois en Dieu, morceau par morceau, en me demandant quelle serait ma version actuelle. Puisque mes croyances avaient tellement changé depuis, comment je réécrirais maintenant cette prière. Et regardez bien la page suivante, j’ai mis en rouge ce en quoi je ne crois plus du tout et j’ai mis en gras tout ce en quoi je crois encore, mais que je ne vois plus de la même façon. J’ai une façon tellement différente ou nuancée de ce qu’on m’avait mis dans le crâne enfant, que j’ai l’impression que ce sont carrément de nouvelles croyances. Vous voulez faire votre propre exercice de votre côté avant de regarder le mien? Tapez Je crois en Dieu sur Google (on voit bien que la religion n’a pas pris tant le bord que ça : la prière apparait encore plus rapidement que si on tape «Beyoncé»), copiez-collez-la prière sur une page vierge et réécrivez votre propre version. Après ce petit détour, si vous avez encore envie d’avoir mon opinion personnelle (et du même coup, lire mon coming out), vous lirez la suite. Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus Christ, son fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et à été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l'Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen. Et voici ma version commentée. [Je crois en Dieu, le Père tout-puissant] Bien sûr que j’y crois maintenant. Je me suis rabibochée avec Dieu après une décennie de déni. Est-ce que je l’appelle Dieu? Rarement… Humm, honnêtement : de plus en plus… Je me réconcilie avec ce mot qui avait aussi pris le trou avec l’eau. Mais souvent, je fais comme plusieurs, je l’appelle Vie ou Univers ou l’énergie. Mais Dieu aussi, de plus en plus, même si je le vois plus vraiment comme une «personne» (c’est réconfortant et plus simple de lui donner une petit côté humain, hein!?). Mais pour le nom, en s’en fout après tout! Si vous m’appeliez Germaine au lieu de Brigitte, je ne crois pas que ça changerait ben ben gros la nature de ce que je suis. De toute façon, des noms, Dieu, il n’en est pas à son dernier ni à son premier. Je ne crois pas que ça le froisse qu’on lui donne des p’tits noms, ça crée même une jolie familiarité entre lui et nous (comme quand j’appelle ma fille Peanut). Ça veut donc dire que relation il y a. C’est quand même pas lui qui va s’en offusquer. Quand j’écris «lui», ça me chicotte à chaque fois. Parce que je ne crois plus que Dieu soit du genre mâle (pas plus que du genre féminin d’ailleurs) et encore moins qu’il soit à notre image perché sur un cumulus, les pieds enfoncés dans un pouf en arc-en-ciel. C’est plutôt nous qui l’avons créé à notre image, tiens! Mais ça, on y reviendra une autre foi… oups! une autre fois. Bon je m’égare… mais, bon dieu! comment veux-tu rester centrée en parlant d’un sujet si vaste et éternel… Je reprends. [créateur du ciel et de la terre] Ben oui! Un peu qu’il l’a fait! Et pas à peu près! Vous êtes-vous déjà arrêtés à regarder autour de vous (et surtout EN vous) comment les choses tournent aussi rond avec même pas d’huile? On a tellement le nez collé à ce monde qui tourne sans nous qu’on se rend même pas compte à quel point tout baigne dans l’huile. Je vais juste vous nommer quelques faits bien connus (je sais que je ne vous apprends rien, je ne fais que mettre en évidence une petite liste de quelques éléments). Prenons la création parfaite d’un nouvel enfant : la mère mange et respire et tous les morceaux se mettent en place sans autres interventions, et les deux pouces sont à la bonne place, et le cœur se met à battre avant même que le cerveau soit formé! Continuons avec la graine de tulipe (oui, oui, je sais c’est un bulbe) qui pousse au printemps en fleur de tulipe. Mais oui, vous avez bien lu : la graine de tulipe pousse en fleur de tulipe (tu n’avais jamais allumé là-dessus hein?!). Elle ne pousse pas en fougère ou en baobab (ce qui serait très encombrant à côté de ton balcon, d’ailleurs). Et comment elle fait pour pousser d’abord? Personne ne lui a montré comment ni quand. Aucune intervention nécessaire. Ni de toi ni de qui que ce soit (d’ailleurs c’est mieux de même, nos interventions sont pas toujours terribles en ce qui concerne la nature!). Continuons avec un dernier exemple (c’est pas parce que la vie est éternelle que je dois m’éterniser). La marée, elle va toujours du même bord (ben je sais qu’elle vire de bord quatre fois par jour, mais quand elle revire, elle va du même bord (argh! vous comprenez ce que je veux dire!)), à la même fréquence, elle reste toujours à l’étale pendant une heure et elle revire encore. Et elle le fait chaque jour depuis que la Terre est Terre. Même pas besoin d’une petite poussée dans le dos pour la revirer, elle ne se fatigue jamais. Et ça, sans aucune intervention de notre part (pas sûre qu’on aurait la patience de la laisser s’étaler une heure entière - on est toujours si pressés - c’est ben la preuve que ce n’est pas nous qui y faisons quelque chose). Vous voyez bien que y a quequechose qui a bien fabriqué le système. Et le hasard… n'en parlons même pas! Demandez à n’importe quel physicien ou prof de math de votre connaissance et il vous dira que statistiquement toutes ces perfections ça ne se peut pas. Trop parfait, trop bien huilé. Donc, je crois en Dieu et en sa création. [Et en Jésus Christ, son fils unique, notre Seigneur] Je crois qu’il est unique dans le sens qu’il a son unicité (comme nous tous), mais je ne crois pas qu’il soit en exemplaire unique. Donc, unique, mais pas unique. Si Dieu est notre créateur, on est tous son fils (ou sa fille). On est tous sa création, son bébé. Donc, Jésus est un parmi d’autres. Est-ce qu’il avait déjà compris ben des choses qu’on n’a pas encore compris? Est-ce qu’il avait certains petits talents qu’on n'a pas encore développés? J’te dis pas! Il était passé maitre dans pas mal de domaines ce fils-là, mais il n’est pas LE seul fils. C’est fou quand on décortique un mot comment on peut le revirer de pas mal de bords. D’ailleurs, c’est ce que les historiens, les religieux et les autres hommes de pouvoir de l’histoire ont fait avec les mots de ce même Jésus. Comme par exemple (et je n’en donnerai qu’un seul parce qu’on n’est pas sorti du bois sinon), Jésus n’a jamais dit qu’il était le roi des Juifs, ce sont les romains qui ont écrit ça sur une affichette au-dessus de sa tête pour se moquer de lui (et les romains sont ceux qui l’ont crucifié pour ceux qui ne connaissent pas les détails de cet épisode). Donc je crois en Jésus Christ, l’un de ses fils qui est, tout comme nous, unique. [qui a été conçu du Saint-Esprit] Ben oui! Il a ben été conçu de quequechose! Que Joseph y est mis sa graine ou non n’a pas trop d’importance à mon avis. Quand on y pense, il faut bien que quequechose vienne insuffler la vie dans ce petit corps tout fripé de bébé. Et tant qu’à moi, il l’a fait pour ben du monde ce Saint-Esprit-là. Je fais du Reiki depuis quelques mois. Vous essaierez, vous verrez bien que quand on se donne la peine de vouloir sentir l’énergie qui est en nous, autour de nous, en tout temps (tiens, ça ressemble pas un peu à l’omniscience, l’omniprésence et l’omnipotence de Dieu ça!), on voit bien qu’il y a quequechose qui est Vie partout en nous, autour de nous, en tout temps. On est juste trop aveuglés par notre soi-disant toute puissance humaine pour réaliser qu’on y est pour rien. Mais que lui, l’Esprit, oui! Donc qui a été conçu avec le soutien du Saint-Esprit (pour les détails, je laisse à Marie son jardin secret!). [est né de la Vierge Marie] J’ai jamais remis ça en question. Ah! une petite nuance : la question du mot «vierge». Mais ça ça a été réglé depuis longtemps, je vous le répète ici au cas où vous auriez aussi raté cet épisode : le traducteur a mal fait son job. Le mot latin pour dire «vierge» est le même que «jeune fille». Il est là le mêlage de pinceaux. Et avouez que «vierge» ça faisait pas mal plus dramatique (vous pensiez que c’était Tiktok qui avait inventé le sensationnalisme!?). Pensez-y, c’est pas mal plus vendeur. Les copies vont se vendre par millions qu’il s’est dit le gars (pour ça, il avait bien raison). [a souffert sous Ponce Pilate] Ben pas qu’un peu qu’il a dû souffrir à part ça! (La crucifixion a d’ailleurs été retirée des techniques d’euthanasie et de torture depuis belle lurette!) [a été crucifié] Ayoye! [est mort et à été enseveli] On imagine ben, après ça! [est descendu aux enfers] Je ne crois pas que l’enfer, celui de Dieu je veux dire, existe. L’enfer est une invention (brillante invention!) du système religieux pour faire damner les âmes et obtenir plus de dimes et de centimes. Méchante belle invention pour faire plier les hommes et les contrôler (un coup de génie que les médias et les politiciens devraient peut-être recycler comme stratégie). Mais si on a notre libre-arbitre comme humain (ça l’air que ça fait partie de la notice qui accompagne chaque nouveau-né), comment Dieu pourrait-il vouloir nous faire payer une fois rendu de l’autre côté? Tu as le choix… mais non! C’était une blague. Tu devais faire exactement ce que je voulais. T’as pas écouté : va de ce côté-là asteure. Tu mérites pas le paradis, tu as menti (ou tué ou tout autre énormité de ce genre). À ce compte-là, c’est le paradis qui n’existe pas! Cherche-le l’humain qui n’a pas menti une tite fois (on démêlera les péchés capitaux des moins capiteux une autre fois, ok?). Le party est carrément pogné en enfer. Non, moi je crois que l’enfer existe, mais que c’est une création perpétuelle de chaque être humain qui se noie (ou se brûle, plutôt!) dans sa propre tête en s’enfermant dans ses propres peurs (et dans celles des autres). [le troisième jour est ressuscité des morts] Ah ben, celle-là, elle me rend encore ambivalente. Clairement, il est revenu comme on peut dire, parce qu’on n’arrête pas d’en parler depuis plus de 2 000 ans. Mais sérieusement, des ressucitations (oui, oui je sais, c’est pas comme ça qu’on dit, mais j’aime ce mot inventé, laissez-moi me faire plaisir) il y en a tous les jours à l’urgence. On l’a dit tantôt que Jésus était passé maitre dans pas mal de choses, qu’il ait été capable de se faire revenir lui-même, pas surprise. Vous savez l’énergie dont je parlais plus tôt… je crois qu’il y a un lien. Certaine. Mais si la vie ne comportait plus aucun mystère, ça manquerait de punch un peu, non? (Vous demanderez comment on fait aux yogis qu’on enterre vivants pendant des jours et qui en ressortent frais et dispos.) [est monté aux cieux] Comme nous tous (on sait bien que c’est juste une expression, ou une image, et clairement, on ne vient juste pas de l’ inventer). Et si on croit, comme moi, qu’on est ben autre chose qu’un corps, qu’on est plutôt un esprit en fait, une âme empruntant un corps pour un ti-bout de temps, clairement on retourne à quelque part ensuite. Fort probablement de là d’où on émergeait au départ et fort probablement bien avant ce coup d’envoi, parce que, entre vous pis moi, l’infini c’est comme l’éternelleté, ben ça commence pas vraiment à un moment ou à un endroit précis. Alors, parce que nous autres, les humains, on aime bien le concret, cette image de ciel, je veux bien la garder. [est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant] La droite, la gauche… moi je pense qu’il est partout. (Et de toute façon, je ne crois pas qu’il ait ben ben le temps de s’asseoir.) [d'où il viendra juger les vivants et les morts.] Oh! ça non par exemple. Je ne crois pas que Jésus et Dieu et Saint-Pierre jugeront au dernier moment. Ils ne seront que spectateurs. Ceux qui ressortent d’une EMI le disent tous : on voit sa vie défiler en ressentant tout ce qu’on a pu faire vivre aux autres (bon peut-être que le mot «que» dans l’expression « on ne voit que sa vie» était exagéré ici, ça doit être toute qu’une expérience!). Donc on se juge soi-même. Pas besoin des 3 autres. Mais puisqu’on est une part de Dieu, on est donc Dieu aussi un ti-peu. Donc Dieu nous juge. (Tient ça me fait penser à mon cours de philo du cégep : les poules n’ont pas de dents; ma grand-mère n’a pas de dents; donc ma grand-mère est une poule. On voit bien qu’on peut faire dire ce qu’on veut aux mots. Donc : je suis une part de Dieu; je me juge; donc Dieu me juge. On peut voir ça de même. [Je crois en l'Esprit Saint] Tu sais, l’énergie dont je te parlais tantôt. Le vide n’existe pas, tout est énergie. Je répète : tout est énergie. Tout est vibration. Sceptique? Le coup de fil que tu viens d’avoir, il t’est arrivé comment tu penses? Et le son de la radio dans ton char? Et la lumière qui t’a éclaboussé la face ce matin en ouvrant tes rideaux? Et ta coupure qui se répare d’elle -même? Et la recette de Ricardo sur ton iPad? L’énergie, c’est l’essence de la vie. C’est ça l’Esprit (mets-y un grand E ou un petit e, ça change rien). Et cette énergie est faite de tout. Oui, oui de toutt! Et tout est fait d’elle. Et si tu comprends qu’on est tous UN, t’as pas besoin d’avoir peur. Et si tu sais que tous les potentiels existent, t’as pas besoin d’avoir peur. C’est évident que tout est vibration. C’est juste qu’on est trop habitués à tout ça encore une fois pour le réaliser vraiment. Et cet Esprit, c’est pas n’importe quelle énergie, elle est sainte tout de même! Ça c’est l’énergie de l’amour. Vous allez vous mettre la tête dans le sable encore longtemps et vous faire croire qu’il y a une énergie plus forte et plus puissante que l’amour ? Vous allez me dire que la haine est plus forte. Je vais vous répondre que la haine n’existe pas réellement : c’est l’absence d’amour; c’est l’autre pôle de la même ligne. C’est comme la noirceur, elle n’existe pas la noirceur, elle est juste absence de lumière. Vous allez me dire alors que l’énergie la plus forte c’est la peur. (Oui, celle-là, on est excellents pour la faire exister chaque minute dans notre tête et pour lui laisser le contrôle). Mais la peur n’est qu’absence d’amour. Si tu comprends qu’on est tous UN, t’as pas besoin d’avoir peur. Et si tu sais que tous les potentiels existent, t’as pas besoin d’avoir peur. Un exemple : t’as pas besoin de faire chier ton employé pour te sentir plus puissant que lui et conserver ton pouvoir pour te sentir aimé et vivant (mais ça, tu l’as pas encore conscientisé) et que ton employé, lui, s’il baisse la tête et a peur de rentrer au travail chaque matin c’est parce qu’il se dit que tu ne l’aimes pas et que si son patron l’apprécie même pas c’est qu’il n’en vaut pas la peine (mais ça, il l’a pas encore conscientisé). Et il se dit encore que sa femme peut ben avoir envie (qu’il s’imagine) de cruiser la gars de la table d’à-côté au resto parce c’est sûr, lui il en vaut pas la peine! Et s’il continue de baisser la tête au travail et que tu (tu te souviens, c’était toi le boss au départ de mon histoire), et que tu continues de te sentir puissant, mais que tu te sens quand même donc ben seul le soir dans ton loft urbain parce que toute la journée tes employés ne t’adressent même pas la parole à part des «Oui, monsieur». Ah oui, c’est ben plus simple d’avoir peur! (mautadit qu’on est bons pour se faire des accroires). Je le répète : si tu comprends qu’on est tous UN, t’as pas besoin d’avoir peur. Et que si tu sais que tous les potentiels existent, t’as pas besoin d’avoir peur. Je l’illustre encore : t’as pas besoin de t’inquiéter pour ton enfant qui ne réussira peut-être pas dans la vie que tu chicanes parce que tu crois qu’il échouera ses maths s’il n’étudie pas assez et que lui il n’étudie pas parce qu’il a peur d’échouer et que c’est pas mal mieux pour son estime de lui s’il ne fout rien que s’il étudie et qu’il échoue et qu’il a peur de te décevoir parce que tu comptes donc ben pour lui et qu’il ne dort plus la nuit parce qu’il ne réalise pas qu’il aurait juste à te le dire et que alors vous allez vous serrez dans vos bras et que tu vas lui dire que tu l’aimes peu importe ce qu’il fait dans la vie que tu vas lui offrir un tuteur en maths et que vous ne serez plus stressés ni l’un ni l’autre. Ben oui, ben plus simple d’avoir peur! Donc, conclusion pour ceux et celles que j’aurais perdus en chemin: Oui, je crois en la vibration de l’amour, en cet Esprit Saint, cette énergie sainte, cette énergie saine, cette énergie d’Amour qui est tellement là partout et toujours qu’on daigne même pas s’en rendre compte parce qu’on est trop habitués à avoir peur. Je crois bien aussi qu’elle mérite deux majuscules pour la désigner tant elle est imminemment importante cette énergie et que si on la majuscule, on va peut-être se rendre compte un jour qu’elle est là. Sapristi! [à la sainte Église catholique] Non, ça je n’adhère plus. Le système a trop fait de mal et a trop contrôlé les hommes pour que j’y accorde encore quelques crédits. Le pouvoir de l’une a fait perdre le pouvoir de tous les autres. Mais, Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. [à la communion des saints] Qu’est-ce que cela? Je n’ai jamais trop compris… Si c’est la communion qu’il y a entre chacun de nous, ce que j’appelle «faire UN», alors oui, j’y adhère total. Non seulement j’adhère, mais je ne crois profondément qu’à cela. Notre âme est la goutte d’eau qui, avec l’autre (pis l’autre, pis l’autre, pis l’autre) forme l’océan. Le mouvement qui habite et qui est créé par cet «océan» est l’énergie. Chaque particule de ce multivers est soit un humain, soit un animal, soit un minerai, soit un végétal, soit un esprit, soit quequechose… Mais ensemble, nous sommes le Tout. Larousse dit que le mot «saint» veut dire ça: se dit d'une personne élue de Dieu et reconnue par l'Église. Je ne crois pas que l’Église ait besoin d’accorder sa permission pour quoi que ce soit à Dieu (on s’entend-tu pour dire qu’y a comme une erreur dans la hiérarchie ici?). Je crois que Dieu n’a pas besoin de l’Église pour choisir quoi que ce soit. Et que si l’on dé-personnalise Dieu, je ne crois pas que La Vie ait un choix à faire : si on existe, on s’est automatiquement élu. Alors, oui je crois à la communion des saints. [à la rémission des péchés] Qu’est-ce qu’un péché si ce n’est cette liste que les hommes ont soi-disant fait établir à Dieu? Cette fameuse liste de ce qui est mal. À mon avis, rien n’est mal aux yeux de Dieu puisqu’il a tout créé. Et il nous a créés tels que nous sommes : imparfaits. Me semble que Dieu doit être assez puissant pour ne pas se laisser imposer quoi que ce soit ou pour avoir raté une si imposante création. S’il nous a voulu imparfaits, il doit bien y avoir une raison! On en revient au libre-arbitre, cette faculté qui nous offre la permission d’oublier que nous sommes UN pour nous laisser la possibilité de nous en souvenir un jour (jour plus ou moins lointain selon les individus) et de choisir de revenir au TOUT. Notre âme a voulu s’incarner afin de vivre l’expérience de la création, de vivre la dualité du bien et du mal (ce bien et ce mal selon le point de vue humain) et de pouvoir donc choisir de revenir à son essence : à l’amour. Dans ces conditions, nul péché ne peut être! (Attention, je ne dis pas qu’il n’y a rien de mal, mais ça ne l’est qu’aux yeux des humains, qui eux, ont oublié la voie de l’Amour et s’en sont éloignés. Ils se sentent seuls maintenant. Ils ont donc peur. Et maintenant, ils doivent se défendre contre les chimères qu’ils ont eux-mêmes créées). [à la résurrection de la chair] La chair ne ressuscite pas (vous voyez bien que je connaissais le vrai mot!) si ce n’est de l’âme qui choisit de revenir plus d’une fois dans un corps matériel différent pour poursuivre son expérience de co-création. Encore une fois, ce n’est que mon avis, mais pourquoi et comment revenir d’entre les morts si la mort n’existe en définitive pas? [à la vie éternelle.] Oh que oui! La vie éternelle. C’est probablement la chose que notre mental humain a le plus de difficulté à appréhender, mais c’est le concept le plus sublime, l’une des lois universelles les plus pures (si certaines peuvent être moins pures!), la seule réalité à concevoir qui modifie tous les autres concepts: le stress, la mort, la peur, le pouvoir, le passé et le futur. La vie éternelle, c’est l’éternel moment présent, le seul qui existe. [Amen.] Ce mot veut dire : que cela se fasse Quoi de plus beau comme mot à part le mot «Amour»?). Voilà! Mon coming out est fait (ben pas encore complètement car ce texte est encore juste dans mon ordinateur, mais ça s’en vient… eeeeeh, pu maintenant si t’es en train de le lire…). Voilà ce que je pense, ce en quoi je crois (en tout cas, la meilleure façon que j’ai trouvée pour vous expliquer ça). Je pourrais nuancer et expliquer encore et encore, mais je ne le ferai pas. Pas envie d’argumenter avec vous. Ce sont MES croyances après tout! Et voilà que même si mon explication n’est pas parfaite, elle me représente très bien : je ne suis pas parfaite. Et voilà que j’assume enfin que je suis nulle pour exploiter mon côté scientifique (qui doit être enfoui pas mal creux en moi) parce que je comprends des choses, mais que je suis pas très douée pour les expliquer rationnellement. Et voilà que j’assume totallllllllllllement mon cerveau droit (et même si certains scientifiques disent que ça pas rapport ça, cerveau droit et cerveau gauche, je vais leur répondre (sans gêne aucune cette fois!) que c’est parce que s’ils pensent que ça n’existe pas, c’est parce qu’ils sont sérieusement cerveau gauche). Ben, finalement, j’en ai fait des coming out! (Oui, vous avez raison, je devrais peut-être plutôt appeler ça ma profession de foi!) Amen ! Et ça change quoi dans ma vie??? Ça fait du bien. Simplement du bien d’être qui je suis. Un pas de plus vers moi-même. Et ça change quoi pour ma profession? Ben non, j’ai pas besoin d’amener Dieu et mes croyances avec moi en coaching, mais j’assume qu’ils sont là, simplement. Et ça me permet d’être une meilleure version de moi-même. Assumer qui je suis fait de moi une coach plus présente. Voilà! Brigitte Méditation pour te sentir sein et serein dès le réveil (reprogrammation d’une nouvelle habitude)2/23/2023 La prémisse de base :
En te couchant le soir, tu prends quelques instants pour imaginer ton réveil du lendemain. Tu prédisposes ta pensée et ton corps à être sereins et à être seins. Avec le temps, cette nouvelle habitude sera plus forte que l’état actuel des choses et cette routine remplacera progressivement la routine actuelle qui ne te laisse ni répit, ni liberté, ni sérénité. Voici les étapes que je te propose. Tu peux écouter en toi et vivre certaines choses différemment. Pour te préparer la première fois, choisis une scène réelle qui te fait du bien, une image qui te met en joie comme les petites mésanges qui viennent manger sur la galerie, les vagues qui frappent le quai ou encore la Vierge. Choisis une image que tu pourras réutiliser chaque soir, la même. Une scène que tu pourras facilement faire revivre en toi. Cette scène sereine et joyeuse sera ton déclencheur de bien-être. La routine du soir : 1. Visualise la scène sereine et joyeuse que tu as choisie, assis calmement dans ta chambre. Prends le temps de bien voir la scène. 2. Laisse-toi pénétrer des belles émotions qui montent en toi. Prends le temps de vraiment ressentir dans ton cœur et dans ton corps la joie, l’humour, l’amour, l’harmonie, la santé, la légèreté ou tout autre émotion de bien-être. 3. Laisse ton corps habiter profondément quelques instants ces sensations légères et ces ressentis joyeux. 4. Imagine ensuite ton réveil du lendemain en visualisant chaque petite action que tu voudrais vivre dans ta nouvelle routine comme t’éveiller en souriant, te lever sans hésiter, regarder par la fenêtre, marcher librement et sans stress, échanger joyeusement avec les enfants, embrasser ton amour, te préparer lentement et sans stress, penser à ce que tu manges et non aux dossiers du jour en cours, etc. 5. Prends le temps de bien connecter à l’émotion de bien-être pendant la visualisation de chaque action. Prends le temps de respirer pleinement. Prends le temps de sourire volontairement. Vois-toi dans la lumière et libre de tes mouvements. Respire. 6. Termine ensuite en étant dans la gratitude comme si tous tes réveils étaient déjà parfaitement sereins. La routine du matin : 1. Au matin, dès que tu t’éveilles, laisse ces belles images et ces sensations sereines t’habiter de nouveau, te bercer quelques instants. Remercie et respire. 2. Lève-toi et vis ce qui est là ce matin-là et accueille ce qui est là peu importe ce qui est, sans te questionner, sans penser, sans vouloir que les choses soient autrement. En cas de difficulté dans la visualisation : Si des peurs ou des pensées négatives surgissent, dès que tu t’en rends compte, reviens consciemment à la scène paisible de départ. Laisse-toi pénétrer de nouveau de cette belle scène et des sensations agréables qui l’accompagnent. Prends le temps qu’il faut tout en respirant. Lorsque le bien-être est revenu en toi, recommence la visualisation. Si à un moment la peur monte en toi, prends le temps de la ressentir comme une brise de vent qui passe. Accueille cette peur sans vouloir la contrôler, sans culpabiliser, sans penser. La peur est là. Simplement. Elle n’est pas toi. Tu n’es pas la peur, alors laisse-la passer en toi, comme la brise. Sens cette peur se désagréger doucement et continuer son chemin. Respire, souris. Ça fait une heure que je suis réveillée. Méditation, petite séance Reiki, petite séance de réflexion. Déjà, je me suis réveillée tôt. Trop tôt. Je m’étire et ma penche sur la table de nuit où les chiffres jaunes du cadran de l’hôtel affichent maintenant 6 h 50. Le moment d’un petit pipi et je prends mon cellulaire pour saluer ma douce moitié, qui lui, est resté à la maison. Quoi!? 5 h 51. Je me retourne vers le cadran : 6 h 51.
Oh my god, moi qui croyais m’être levée tôt. Il est 5 h 51. Qu’est-ce tu que veux qu’une fille qui n’arrive jamais à se rendormir le matin fasse? Ah ben… je m’habille et je pars marcher sur le bord du fleuve. Promenade de Rimouski. Respirer l’air iodé. Heureusement la pluie annoncée n’a d’existence que sur mon appli météo (parfois mon cellulaire dit la vérité et d’autres fois non : à noter). Avez-vous remarqué que la vie n’est qu’une projection qui est dans notre tête. Il y a un instant encore je n’avais pas le temps d’aller marcher. Juste parce que je pensais qu’il était 6 h 51. Pourtant, réellement j’avais le temps. Ça m’a fait réfléchir (encore, parce que ce n’est pas la première fois) qu’en fait tout se passe dans notre tête! Les joies, les peines. Les peurs, les appréhensions. Les jugements, les croyances, les… Tout! Si avant, il y a quelques années, je m’inquiétais d’aller donner un cours devant 22 jeunes adultes de 22 ans (ce que je ferai dans… dans combien de temps déjà? Est-ce vraiment la bonne heure? Et revérification) et que je ne m’inquiète plus maintenant c’est parce que ça se joue (et se jouait) seulement dans ma tête. Quels scénarios choisis-tu de te construire aujourd’hui. À la table du petit déjeuner. À la pause-café. Au 5 à 7. Quelles pensées, croyances, jugements remporteront la palme? Et si tu te mettais directement dans le moment présent que tu vivais directement ce qui est directement là, ici et maintenant. Et si ce matin ton scénario tout brodé d’épisodes dramatiques tu le laissais sur la table de chevet… |
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Juillet 2023
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